• France-Turquie: la coopération économique avant tout

  • Le président turc Reçep Tayyip Erdogan a choisi la France pour son premier voyage officiel de l'année 2018. Une courte visite d'une journée où il est question d’enjeux internationaux, les troubles en Iran, la relance de la candidature à l'Union européenne en particulier... Mais aussi des relations commerciales entre les deux pays. La France est un important partenaire pour les Turcs. Le président turc ambitionne d'augmenter encore les échanges commerciaux avec la France.

    Recep Tayyip Erdogan a récemment redit l'objectif : c'est de faire passer les échanges entre France et Turquie à 20 milliards d'euros. ils sont actuellement à 11 milliards. Mais, en 2017, les exportations françaises en Turquie ont eu tendance à ralentir en même temps que la demande intérieure turque, tandis que les exportations de la Turquie vers la France ont gagné en puissance.

    Importance du secteur du matériel de transports

    Et les secteurs qui en tirent le plus parti sont connus. Les secteurs les plus déterminants - ceux qui pèsent le plus - sont le matériel de transport. Toyota, Hyundai, Renault ou encore Ford y produisent une grande partie de leurs véhicules destinées au marché européen, et donc à la France. Secteur toujours aussi déterminant : le textile ; la France est le dix-septième client mondial de la Turquie dans ce domaine.

    Partenariats industriels sur le long terme

    Les entreprises françaises, elles, exportent vers la Turquie des automobiles, des avions, dans la lancée d'une série de contrats aéronautiques passés depuis 2012 avec Airbus. En ce qui concerne les gros contrats, on en attend d'autres qui annoncent des partenariats industriels sur le long terme. Lors de leur rencontre aujourd'hui, les deux présidents devraient parler des avancées dans le projet d'achat par Ankara de missiles sol-air. Et auquel les groupes français sont associés via un consortium industriel avec l'Italie.

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    Source: RFI